Le remariage est-il autorisé dans toutes les religions ?

Le remariage et la religion


Après l’échec d’un premier mariage, nombreux sont ceux qui souhaitent reconstruire leur vie. De plus en plus de couples concrétisent d’ailleurs cette nouvelle vie par un remariage. Mais partir en secondes noces est-il autorisé dans toutes les religions ?


Le protestantisme et le remariage


Dans la religion protestante, le mariage est un engagement d’amour et de fidélité béni par Dieu, et qui dure toute la vie. L’Eglise protestante admet cependant que pour certaines raisons, une union peut connaître un échec. Chacun des époux, une fois divorcés, peut ensuite choisir de reconstruire sa vie avec une nouvelle personne. Sur la base d’une démarche sincère, l’Eglise protestante autorise ainsi le remariage et accepte de bénir une nouvelle union.


Le remariage dans la religion catholique


Le mariage fait partie des 7 sacrements de la religion catholique. En tant que signes visibles de la grâce de Dieu, l’église estime qu’ils ne peuvent être défaits par les hommes, et encore moins, refaits une nouvelle fois. Dans ce sens, le catholicisme n’est pas en faveur du remariage.


Cependant, quelques exceptions peuvent survenir, notamment si le mariage n’a pas encore été consommé. La religion catholique autorise également le remariage en cas de décès d’un des époux. Dans les deux cas, il faut en apporter la preuve.


Enfin, un catholique peut se présenter une nouvelle fois devant le prêtre pour se remarier lorsque l’Officialité diocésaine constate que le premier mariage peut être déclaré nul (après une étude bien approfondie de la situation du couple). Si la nullité de l’union est jugée effective, ce qui signifie que le mariage est considéré par l’Eglise catholique comme n’ayant jamais été célébré, chacun des conjoints sera autorisé à se remarier.


Le remariage et l’Eglise orthodoxe


La religion orthodoxe fait partie de la même branche chrétienne que le catholicisme. Elle définit également le mariage comme étant un sacrement. Cependant, contrairement à l’Eglise catholique, elle autorise le divorce, consciente que des différends irrémédiables peuvent survenir au sein d’un couple. Elle consent également à bénir une personne pour un second mariage, après avoir respecté toutefois un certain délai qui lui est accordé pour réflexion.


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